L'U.E. à bout de souffle ?
Compétence : comprendre un document.
Consigne : Lire les documents. Trouver un titre pour chaque document en lien avec l’objectif de l’activité.
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Document 1 : (lelivresoclaire.fr, 3e, 2021, p.397).
Ursula von der Leyen a fait de la transition climatique la colonne vertébrale de son mandat. Mais le principe de réalité risque de la rattraper plus d'une fois au cours des mois à venir. Illustration cette semaine au Parlement européen qui votait sur la proposition de la Commission de créer un Fonds de transition juste (doté de 10 milliards d'euros, selon les conclusions du Conseil européen) afin d'aider les régions à se passer des énergies carbonées1 Enjeu délicat pour des régions, notamment à l'est et au sud, qui sont dépendantes du charbon. La Pologne fait partie des pays les plus rétifs compte tenu des enjeux humains : vers quel métier convertir les travailleurs du charbon ? Avec quel argent ? C'est bien le rôle du Fonds de transition juste que d'accompagner les États membres à se tourner vers des énergies plus propres tout en allégeant le poids social de cette conversion. Emmanuel Berretta, « Les centrales au gaz, une entorse au Pacte vert européen », Le Point, septembre 2020. 1. Pétrole, gaz, charbon. |
Document 3 : (euronews.fr)
En mer, les mesures de rétorsion semblent avoir déjà pris effet, alors que deux navires britanniques ont été verbalisés, l'un d'eux dérouté par les autorités françaises pour un défaut de licence. Le Royaume-Uni a jugé la réaction de la France "disproportionnée" et a annoncé vouloir convoquer l'ambassadrice de France. Londres affirme avoir accordé 210 licences définitives, un chiffre nettement insuffisant pour Paris qui en réclame encore le double. L'accord post-Brexit, conclu fin 2020, prévoit que les pêcheurs européens puissent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu'ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l'ampleur des justificatifs à fournir. |
[Bonus] Document 5 : (touteleurope.eu).
Certains pays européens sont engagés sur le plan militaire à l’étranger. C’est surtout le cas de la France encore présente dans la région du Sahel et du Sahara (opération Serval de janvier 2013 à juillet 2014 puis Barkhane depuis juillet 2014) ainsi qu’au Moyen-Orient (opération Chammal depuis septembre 2014). La France est néanmoins rejointe par plusieurs partenaires européens dans la lutte contre l’Etat islamique, avec un soutien logistique fourni par l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique et le Danemark.
S’il n’existe pas à proprement parler d’armée européenne, l’UE est cependant compétente pour mener des opérations militaires, pour lesquelles ses Etats membres déploient des soldats [en Bosnie-Herzégovine ou en Somalie par exemple]. [...]
Au sein de l’UE, outre l’engagement sur le terrain, il existe de fortes disparités entre Etats membres en termes de dépenses militaires. Certains, à l’instar de la Pologne, des pays baltes ou encore de la Roumanie, y consacraient plus de 2 % de leur PIB en 2019, quand d’autres, tels que la Belgique, Malte et l’Irlande, n’y réservaient que moins de 1 % de leur PIB.
Certains pays européens sont engagés sur le plan militaire à l’étranger. C’est surtout le cas de la France encore présente dans la région du Sahel et du Sahara (opération Serval de janvier 2013 à juillet 2014 puis Barkhane depuis juillet 2014) ainsi qu’au Moyen-Orient (opération Chammal depuis septembre 2014). La France est néanmoins rejointe par plusieurs partenaires européens dans la lutte contre l’Etat islamique, avec un soutien logistique fourni par l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique et le Danemark.
S’il n’existe pas à proprement parler d’armée européenne, l’UE est cependant compétente pour mener des opérations militaires, pour lesquelles ses Etats membres déploient des soldats [en Bosnie-Herzégovine ou en Somalie par exemple]. [...]
Au sein de l’UE, outre l’engagement sur le terrain, il existe de fortes disparités entre Etats membres en termes de dépenses militaires. Certains, à l’instar de la Pologne, des pays baltes ou encore de la Roumanie, y consacraient plus de 2 % de leur PIB en 2019, quand d’autres, tels que la Belgique, Malte et l’Irlande, n’y réservaient que moins de 1 % de leur PIB.