D’un Empire monarchique à l’échec d’une restauration royale.
Compétence : Analyser un document.
Consigne : Lire les documents. Répondre aux questions par mots clefs.
Consigne : Lire les documents. Répondre aux questions par mots clefs.
- (Doc. 1) Proposer une définition du plébiscite.
- (Doc. 1) En quoi est-ce différent du suffrage universel ? Qu’en déduisez-vous ?
- (Doc. 2) Comment les monarchistes ont essayé de renverser la République ? Ont-ils réussi ?
- (Doc. 3) Expliquer les phrases soulignées dans le texte.
Document 2 : L’échec d’une restauration monarchique entre 1870 et 1873 (Hérodote.net, la naissance du septennat en catimini, extraits).
[Entre 1870 et 1873], la France doit supporter l'occupation allemande. Des élections générales [mettent au pouvoir] une majorité de députés favorables à une restauration de la monarchie. [Ils] se tournent vers le prétendant légitime au trône, le comte de Chambord.
[…] Le comte de Chambord […] se berce de l'illusion de restaurer une monarchie de droit divin. Il déçoit ses partisans en exigeant […] que la France renonce au drapeau tricolore bleu-blanc-rouge.
[Déçus], les députés […] votent la première loi constitutionnelle en conférant au chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, le titre de président de la République. [A. Thiers est remplacé en 1873 par Mac Mahon, également un monarchiste].
Deux ans plus tard, […] les monarchistes sont divisés […]. Les deux camps s'accordent sur un plan simple : le comte de Chambord […]. L'avenir de la monarchie paraît assuré.
Carrosses, costumes... tout se met en place pour le retour du futur roi […]. C'est une question d'heures. C'est alors que le prétendant réitère par lettre du 23 octobre 1873 son refus de tout compromis sur le drapeau. Dans la consternation, les députés se résignent à proroger le mandat du maréchal de Mac-Mahon.
La France entre à petits pas dans un régime républicain.
[Entre 1870 et 1873], la France doit supporter l'occupation allemande. Des élections générales [mettent au pouvoir] une majorité de députés favorables à une restauration de la monarchie. [Ils] se tournent vers le prétendant légitime au trône, le comte de Chambord.
[…] Le comte de Chambord […] se berce de l'illusion de restaurer une monarchie de droit divin. Il déçoit ses partisans en exigeant […] que la France renonce au drapeau tricolore bleu-blanc-rouge.
[Déçus], les députés […] votent la première loi constitutionnelle en conférant au chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, le titre de président de la République. [A. Thiers est remplacé en 1873 par Mac Mahon, également un monarchiste].
Deux ans plus tard, […] les monarchistes sont divisés […]. Les deux camps s'accordent sur un plan simple : le comte de Chambord […]. L'avenir de la monarchie paraît assuré.
Carrosses, costumes... tout se met en place pour le retour du futur roi […]. C'est une question d'heures. C'est alors que le prétendant réitère par lettre du 23 octobre 1873 son refus de tout compromis sur le drapeau. Dans la consternation, les députés se résignent à proroger le mandat du maréchal de Mac-Mahon.
La France entre à petits pas dans un régime républicain.
Document 3 : Extrait du discours d’Henri Wallon à l’assemblée, le 30 janvier 1875 (Annales de l’Assemblée nationale, vol. 36, p.361-364).
Je ne connais, messieurs que trois formes de gouvernement : la monarchie, la république et l’empire. L’empire, personne n’a osé vous proposer de le voter. […] Le vote de la loi du 20 novembre 18731 par les royalistes est la preuve qu’ils ne croyaient pas la monarchie possible de longtemps. Mais, dira-t-on, vous proclamez la République ? Messieurs, je ne proclame rien… […] ; je ne proclame rien, je prends ce qui est. J’appelle les choses par leur nom. […] Je veux faire que ce gouvernement qui est, dure tant que vous ne trouvez pas quelque chose de mieux à faire »
1 : loi qui fixe le mandat présidentiel à 7 ans.
Je ne connais, messieurs que trois formes de gouvernement : la monarchie, la république et l’empire. L’empire, personne n’a osé vous proposer de le voter. […] Le vote de la loi du 20 novembre 18731 par les royalistes est la preuve qu’ils ne croyaient pas la monarchie possible de longtemps. Mais, dira-t-on, vous proclamez la République ? Messieurs, je ne proclame rien… […] ; je ne proclame rien, je prends ce qui est. J’appelle les choses par leur nom. […] Je veux faire que ce gouvernement qui est, dure tant que vous ne trouvez pas quelque chose de mieux à faire »
1 : loi qui fixe le mandat présidentiel à 7 ans.