Sanctuaire d'Apollon à Cyrène (unesco.org)
La fondation de Cyrène.
Compétences : se repérer dans le temps, se repérer dans l’espace.
Consigne : Lire les documents. Répondre aux questions par mots clefs.
Consigne : Lire les documents. Répondre aux questions par mots clefs.
- (Docs 1-2) De quelle ville Battos part-il ?
- (Doc. 2) Quelles sont les raisons du départ des Théréens ?
- (Doc 2) Que font les habitants de Théra avant de partir fonder une colonie ?
- (Docs 1-2) Où se situe la nouvelle colonie ? Quand est-elle fondée ?
- (Doc. 4) Pourquoi peut-on dire que Cyrène est une colonie grecque ?
- [Bonus] (Doc 3) Comment sont choisis les colons ? Sont-ils forcés ? Qu’ont-ils à gagner en retour ?
Document 2 : La fondation de Cyrène (Hérodote, Histoire, IV, Ves. av. J.‐C.).
Cyrène est fondée vers 630 avant J.C. par des colons de Théra qui auraient quitté l’île d’une terrible sécheresse. « Pendant sept ans, Théra ne reçut pas une goutte de pluie et tous les arbres de l’île se desséchèrent, sauf un. Les Théréens consultèrent l’oracle1 et la Pythie2. Elle leur répondit que tout irait mieux pour eux s’ils allaient avec Battos fonder une colonie à Cyrène en Libye3. Sur quoi les Théréens y envoyèrent Battos avec deux navires à cinquante rames. Puis les Libyens les menèrent dans un beau pays à une fontaine qu’on prétend sacrée à Apollon : « Grecs, leur dirent‐ils, la commodité du lieu vous invite ici votre demeure : le ciel y est ouvert pour vous donner les pluies qui rendront vos terres fécondes. » 1. Oracle : réponse d’un dieu à une question posée par une cité ou un homme 2. Pythie : prêtresse d’Apollon qui prononce l’oracle du dieu à Delphes 3. Libye : région située au Nord de l’Afrique |
Document 3: Le choix des colons.
“Il convient aux Théréens de décider qu'ils enverront Battos en Libye comme conducteur et roi, quʼils s'embarqueront en sa compagnie dans des conditions égales et semblables pour chaque famille, à raison d'un fils pour chacune et que tout autre Théréen de condition libre, qui le voudra, prendra la mer, si les émigrants peuvent rester maîtres de leur colonie, que celui de leurs compatriotes qui partira ensuite pour la Libye y jouisse de la citoyenneté pleine et entière, il recevra un lot de la terre sans propriétaire (…)” Inscription, «serment des fondateurs », IVes. av. J.-C. |