Guadeloupe et Martinique entre Caraïbes et métropole.
Compétence : savoir trouver et trier l'information.
Consigne : Relever et classer dans un tableau des éléments qui montrent les liens avec les Caraïbes d'une part et liens avec la France/l'Union Européenne d'autre part. Que peut-on en conclure ?
Consigne : Relever et classer dans un tableau des éléments qui montrent les liens avec les Caraïbes d'une part et liens avec la France/l'Union Européenne d'autre part. Que peut-on en conclure ?
Document 1 : Un vieux département français (Belin, 3e, 2016, p.305).
« la création des départements d'outre-mer (DOM) en 1946 a profondément modifié le destin de la Guadeloupe1. Égalité politique, de la protection sociale, en matière scolaire et de santé, auxquelles se sont ajoutées les acculturations nées des migrations de population entre l'île et la métropole, ont transformé l'ancienne économie de plantation en économie de consommation. la Guadeloupe est devenue tertiaire, consommatrice et, pour l'essentiel, littorale, vivant des services, du commerce, du tourisme et du bâtiment qui emploient 80 % des actifs. Cette Guadeloupe vit aussi des transferts financiers de la métropole, et est en relation d'autant plus étroite avec elle que 100000 Guadeloupéens habitent dans l'Hexagone. la Guadeloupe vit aujourd'hui entre deux espaces: la métropole; et maintenant l'Europe2: et la Caraïbe pour la culture créole, la négritude, l'impulsion pour l'autonomie voire l'indépendance.» D'après Armand FRÉMONT, Portrait de la Fronce, Flammarion, 2011. 1, Aujourd'hui, la Guadeloupe est un DROM, à la fois département et région. 2. La Guadeloupe a reçu, entre 2007 et 2013, près de 900 millions d'euros d'aide de la métropole et de l'UE. |
Document 2 : Le tourisme guadeloupéen (Belin, 3e, 2016, p.304).
« Contrairement à ses principaux concurrents caribéens qui accueillent une clientèle majoritairement anglo-saxone, la clientèle touristique séjournant à la Guadeloupe provient principalement de la France métropolitaine. Elle représente en moyenne 62,8 % du trafic total de passagers aériens sur la période 1996- 2013. En 2013, sur les 489 000 touristes qui embarquent à destination de la France métropolitaine depuis l'aéroport de Pointe à-Pitre, environ 94 % résident sur le territoire national et 6 % viennent de l'étranger. Le réseau Amérique du Nord (Miami et Montréal) ne regroupe que 1,6 % du trafic, mais enregistre la plus forte progression depuis 1996, pour s'établir à 53 700 voyageurs en 2013. Cette situation de quasi-monomarché rend le secteur particulièrement sensible à la conjoncture économique métropolitaine.» D'après «Le tourisme à la Guadeloupe», note de l'Institut d'émission des départements d'outre-mer (IEDOM), janvier 2015. |
Document 4 : La Martinique dans les Caraïbes (Hatier, 3e, 2016, p.318).
a. Une faible intégration « Le patrimoine culturel de la Martinique la rapproche des îles voisines. Les habitants de Martinique, Dominique et Sainte-Lucie peuvent, par exemple. se comprendre en créole. Pourtant, en Martinique, 37 % seulement de la population se dit "caribéenne". 90 % des étudiants martiniquais ont déjà voyagé en France, seulement 56 % dans la Caraïbe. D'ailleurs, les prix des échanges sont prohibitifs : transports, envoi de marchandises ou même appels téléphoniques. » D'après R. Cruse et L. Samot, Caribbean Atlas, 2013. b. La coopération régionale « La Martinique devient officiellement le 10• membre de l'Organisation des États de la Caraïbe de l'Est (OECS) et poursuit ainsi son intégration dans son environnement naturel. Elle devrait pouvoir accélérer les échanges avec ses voisins dans les domaines très ciblés : santé, éducation, culture, transport, risques majeurs. » D'après Joseph Nodin, « La Martinique est officiellement membre associé de l'OECS », tatere.francetvtnfo.fr; 4 février 2015. |