La ville de demain existe-t-elle déjà?
Compétence : Rédiger un texte organisé.
Consigne : A l'aide des documents et de vos connaissances, rédiger un texte (5-10 lignes) pour répondre à la problématique du cours : quels changements se mettent en place pour moderniser les villes ? Sont-ils efficaces ?
Consigne : A l'aide des documents et de vos connaissances, rédiger un texte (5-10 lignes) pour répondre à la problématique du cours : quels changements se mettent en place pour moderniser les villes ? Sont-ils efficaces ?
Document 1 : Les défis de l'urbanisation (Hatier, 6e, 2016, p.222).
« L'urbanisation de la planète s'est encore accélérée - et ce n'est qu'un début: d'ici à 2050, on évalue à près de 65 % de la population mondiale la part des individus qui vivra en zone urbaine. [...] Nous imaginons déjà les difficultés et les dangers qui devraient accompagner cette urbanisation croissante : pollution, surpopulation, infrastructures1 et services inadaptés, ressources insuffisantes ... [...]
On peut déjà observer Mumbai (Bombay) aujourd'hui et ces millions de paysans venant chaque année grossir le flot des sans-abris vivant dans les rues de la mégapole indienne. Cette ville ne parvient pas à stopper ce flux, ni à rénover un réseau de transport au bord de l'implosion, ni à gérer convenablement sa distribution d'eau pour subvenir décemment aux besoins de cette population. »
C. Barge et T. Solère, La Ville de demain, © Éditions Cherche-Midi, 2014.
1. Équipements.
« L'urbanisation de la planète s'est encore accélérée - et ce n'est qu'un début: d'ici à 2050, on évalue à près de 65 % de la population mondiale la part des individus qui vivra en zone urbaine. [...] Nous imaginons déjà les difficultés et les dangers qui devraient accompagner cette urbanisation croissante : pollution, surpopulation, infrastructures1 et services inadaptés, ressources insuffisantes ... [...]
On peut déjà observer Mumbai (Bombay) aujourd'hui et ces millions de paysans venant chaque année grossir le flot des sans-abris vivant dans les rues de la mégapole indienne. Cette ville ne parvient pas à stopper ce flux, ni à rénover un réseau de transport au bord de l'implosion, ni à gérer convenablement sa distribution d'eau pour subvenir décemment aux besoins de cette population. »
C. Barge et T. Solère, La Ville de demain, © Éditions Cherche-Midi, 2014.
1. Équipements.
Document 3 : Les ilots de chaleur à Bordeaux (rance3-regions.francetvinfo.fr).
Au sud de Bordeaux, dans le nouveau quartier Euratlantique qui en cours de construction près de la gare Saint-Jean, est un véritable îlot de chaleur. […] "Il faut désormais stopper toutes les constructions à fortes émissions de carbone, rénover plutôt que démolir pour reconstruire et intégrer au plus vite de la végétalisation et des espaces verts.", selon le collectif Amédée Sacré Cœur Euratlantique. […] "Devant cet immeuble aux façades blanches et minérales sans arbre, il faisait 41 degrés; et à la même heure et le même jour, devant ce petit immeuble qui a des arbres plantés devant il faisait 32 degrés !, raconte cet habitante membre du collectif. "Bordeaux est une ville très minérale et on a beaucoup de retard. Mon souci est de revégétaliser cette ville. […] Et Il faut être ambitieux, on a un projet d'un million d'arbres plantés dans la métropole. il faut en planter partout mais c'est une aventure à moyen et long terme" selon le maire de Bordeaux Pierre Hurmic. |
Document 4 : Une ville durable en Tunisie (Hatier, 6e, 2016, p.226).
« Quand on habite un bidonville, l'accès à l' électricité, à l'eau courante et à un boulot l'emporte sur les préoccupations environnementales. D'où l'impression que la ville durable n'y est pas adaptée. Or, depuis 2010, la station balnéaire de Kélibia, en Tunisie, vit sa révolution : 240 familles du quartier du Stade reçoivent gratuitement des ampoules basse consommation et installent des chauffe-eau solaires sur les toits. Elles sont sensibilisées au tri sélectif, au compostage des déchets verts et à la culture vivrière. Résultat : réduction des coûts des déchets et de la facture énergétique, relance de la production locale de fruits et légumes, et protection de la biodiversité. Issue de la société civile, l'initiative "quartier durable" se répand dans tout le pays. »
D'après Alexandra Bogaert, "la ville durable met le cap au Sud ", erra Éco, septembre 2013.
« Quand on habite un bidonville, l'accès à l' électricité, à l'eau courante et à un boulot l'emporte sur les préoccupations environnementales. D'où l'impression que la ville durable n'y est pas adaptée. Or, depuis 2010, la station balnéaire de Kélibia, en Tunisie, vit sa révolution : 240 familles du quartier du Stade reçoivent gratuitement des ampoules basse consommation et installent des chauffe-eau solaires sur les toits. Elles sont sensibilisées au tri sélectif, au compostage des déchets verts et à la culture vivrière. Résultat : réduction des coûts des déchets et de la facture énergétique, relance de la production locale de fruits et légumes, et protection de la biodiversité. Issue de la société civile, l'initiative "quartier durable" se répand dans tout le pays. »
D'après Alexandra Bogaert, "la ville durable met le cap au Sud ", erra Éco, septembre 2013.