Aménager le territoire urbain.
Compétence : travailler en groupe.
Consigne : Par groupe de 4 maximum, réaliser une carte mentale pour montrer les transformations des aires urbaines avec l'arrivée de nouveaux habitants.
Consigne : Par groupe de 4 maximum, réaliser une carte mentale pour montrer les transformations des aires urbaines avec l'arrivée de nouveaux habitants.
Document 2: Le marché du travail dans les grandes aires urbaines (Belin, 3e, 2016, p.228).
« La ville-centre et sa proche banlieue captent non seulement la plus grande partie des aménités urbaines, mais aussi le plus d'opportunités d'emplois. Cette concentration doit être mise en rapport avec un autre phénomène: la tendance à la péri urbanisation de la population. Tandis que les villes-centres accroissent leur emprise économique sur leur environnement mais voient leur population stagner, voire décroître, leur couronne voit la sienne augmenter. La combinaison de ces deux tendances aboutit à un éloignement entre les zones de résidence et les zones de travail au sein des aires urbaines, débouchant sur des contraintes de mobilité et de transport qui pèsent à la fois sur la qualité de vie des habitants et sur le développement économique des aires urbaines.» D'après Thomas ALLAIRE, Jérémie Bu REAU, Anne-Julie LE Srnv1GET, Thierry PECH, « Le marché du travail dans les grandes aires urbaines en 2015 », Terra Nova, 10 février 2016. Aménité : ce qui est agréable. |
Document 3: La densification, une alternative à l’étalement urbain ? (Belin, 3e, 2016, p.228).
« La ville dense serait une solution à la péri urbanisation, à la surconsommation d'espaces en périphérie des villes. Elle apparaît également comme un frein à la crise climatique (économies d'énergie réalisées dans les transports et l'habitat) et est souvent citée comme moteur du "vivre ensemble'; grâce à la mise en commun des services. Dans les faits, les réserves demeurent car, pour densifier, il faut souvent détruire le tissu urbain traditionnel et historique. l'épanouissement individuel est aussi un frein à la densité urbaine: ne pas "subir" de voisins supplémentaires, de perte d'ensoleillement ou de carré de verdure. Mais la difficulté est sans doute ailleurs: la densification est insuffisante pour répondre à la demande de logements ou de mètres carrés de commerces, de services ou d'activités qui font défaut dans les centres les plus attractifs.»
D'après Alain Cluzet, L'Atlas des villes, Le Monde-La Vie, 2013.
« La ville dense serait une solution à la péri urbanisation, à la surconsommation d'espaces en périphérie des villes. Elle apparaît également comme un frein à la crise climatique (économies d'énergie réalisées dans les transports et l'habitat) et est souvent citée comme moteur du "vivre ensemble'; grâce à la mise en commun des services. Dans les faits, les réserves demeurent car, pour densifier, il faut souvent détruire le tissu urbain traditionnel et historique. l'épanouissement individuel est aussi un frein à la densité urbaine: ne pas "subir" de voisins supplémentaires, de perte d'ensoleillement ou de carré de verdure. Mais la difficulté est sans doute ailleurs: la densification est insuffisante pour répondre à la demande de logements ou de mètres carrés de commerces, de services ou d'activités qui font défaut dans les centres les plus attractifs.»
D'après Alain Cluzet, L'Atlas des villes, Le Monde-La Vie, 2013.
Document 7 : Les émeutes dans les banlieues en 2005 (monde-diplomatique.fr).
Ainsi commence la plus grande révolte qu’aient connue les banlieues françaises : elle durera trois semaines, gagnera 200 villes, détruira 10 000 véhicules et nombre d’infrastructures pour une valeur de 250 millions d’euros. Et le « retour à la normale » nécessitera l’instauration de l’état d’urgence, le déploiement de 11 000 policiers et l’interpellation de 5 000 personnes, dont 600 seront bientôt condamnées à des peines de prison... Pourquoi cette explosion ? Aucune explication monocausale ne suffirait à répondre. L’émeute défie à la fois l’austérité néolibérale, la ségrégation par l’urbanisme, les discriminations à l’encontre des enfants de la colonisation, le mépris pour la jeunesse et les violences policières, le désert politique de quartiers délaissés par la gauche, etc. Cette faillite, en premier lieu en matière de politique de la ville et d’immigration, tous les gouvernements depuis trente ans — de droite, donc, mais aussi de gauche — en partagent la responsabilité. |