La Commune de Paris et la IIIe République.
Compétence : Travailler en groupe.
Consigne : Par groupe de 4 maximum, recopier et compléter la carte mentale pour raconter l’histoire de la Commune et expliquer les innovations politiques et sociales.
Consigne : Par groupe de 4 maximum, recopier et compléter la carte mentale pour raconter l’histoire de la Commune et expliquer les innovations politiques et sociales.
Document 3 : Manifeste du Comité central des vingt arrondissements de Paris, du 27 mars 1871 (extraits, http://hg.moitel.free.fr/)
[…] Au lendemain de la défaite sanglante et désastreuse que la France vient de subir, comme le châtiment de soixante-dix ans d'empire, de monarchie, de réaction clérical, parlementaire, autoritaire et centralisatrice, notre patrie se relève, ressuscite, commence une vie nouvelle et reprend la tradition des anciennes communes de la Révolution française. […]
[La Commune de Paris] doit être autonome, c'est-à-dire se gouverner et s'administrer elle-même suivant son génie particulier, ses traditions, ses besoins, […] son entière liberté, son caractère propre, sa souveraineté complète comme l'individu au milieu de la cité. […]
La liberté la plus complète de parler, d'écrire, de se réunir et de s'associer. […]
La souveraineté du suffrage universel restant toujours maître de lui-même, et pouvant se convoquer et se manifester incessamment. […]
En ce qui concerne Paris, ce mandat peut être ainsi déterminé :
[…] Propagation de l'enseignement laïque intégral, professionnel, conciliant la liberté de conscience, les intérêts, les droits de l'enfant avec la liberté et les droits du père de famille. […]
Organisation d'un système d'assurance communale contre les risques sociaux, y compris le chômage et la faillite.
Recherche incessante et assidue des moyens les plus propres à fournir au producteur le capital, l'instrument de travail, les débouchés et le crédit, afin d'en finir pour toujours avec le salariat et l'horrible paupérisme, afin d'éviter à jamais le retour des revendications sanglantes et des guerres civiles qui en sont les conséquences fatales.
[…] Au lendemain de la défaite sanglante et désastreuse que la France vient de subir, comme le châtiment de soixante-dix ans d'empire, de monarchie, de réaction clérical, parlementaire, autoritaire et centralisatrice, notre patrie se relève, ressuscite, commence une vie nouvelle et reprend la tradition des anciennes communes de la Révolution française. […]
[La Commune de Paris] doit être autonome, c'est-à-dire se gouverner et s'administrer elle-même suivant son génie particulier, ses traditions, ses besoins, […] son entière liberté, son caractère propre, sa souveraineté complète comme l'individu au milieu de la cité. […]
La liberté la plus complète de parler, d'écrire, de se réunir et de s'associer. […]
La souveraineté du suffrage universel restant toujours maître de lui-même, et pouvant se convoquer et se manifester incessamment. […]
En ce qui concerne Paris, ce mandat peut être ainsi déterminé :
[…] Propagation de l'enseignement laïque intégral, professionnel, conciliant la liberté de conscience, les intérêts, les droits de l'enfant avec la liberté et les droits du père de famille. […]
Organisation d'un système d'assurance communale contre les risques sociaux, y compris le chômage et la faillite.
Recherche incessante et assidue des moyens les plus propres à fournir au producteur le capital, l'instrument de travail, les débouchés et le crédit, afin d'en finir pour toujours avec le salariat et l'horrible paupérisme, afin d'éviter à jamais le retour des revendications sanglantes et des guerres civiles qui en sont les conséquences fatales.
Document 4 : Le femmes au cœur des transformations de la Commune (https://www.commune1871.org/)
L’union des femmes : un programme révolutionnaire.
« L’Union des femmes » est organisée avec sérieux et esprit de responsabilité. Le programme reprend des idées essentielles comme l’égalité des salaires. Une première application décidée par la Commune accorde des salaires identiques aux instituteurs et aux institutrices. Un groupe d’institutrices, dont fait partie Louise Michel, adresse une pétition à la Commune pour demander des écoles professionnelles et des orphelinats laïques. [...]
L’Union des femmes rappelle très clairement et pour la première fois que « toute inégalité et tout antagonisme entre les sexes, constituent une des bases du pouvoir des classes gouvernantes. » .
Les femmes sont dans les Comités de quartiers. Elles pétitionnent pour faire remplacer les religieuses dans les hôpitaux et les prisons par des mères de familles « qui », disent-elles, « font mieux leur devoir. ». Elles obtiennent leur place aux ambulances, y compris aux postes avancés des combats. [...]
L'engagement militaire des femmes.
Plus de 1000, selon l’enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars - rapport présenté par le capitaine Briot- furent arrêtées et comparurent devant le 4e conseil de guerre. Elles furent humiliées, souvent traitées de prostituées. Celles que Versailles affuble du nom de « pétroleuses » font preuve d’un grand courage. Lors de leur procès, à l’instar de Louise Michel, elles revendiquent tous leurs actes.
L’union des femmes : un programme révolutionnaire.
« L’Union des femmes » est organisée avec sérieux et esprit de responsabilité. Le programme reprend des idées essentielles comme l’égalité des salaires. Une première application décidée par la Commune accorde des salaires identiques aux instituteurs et aux institutrices. Un groupe d’institutrices, dont fait partie Louise Michel, adresse une pétition à la Commune pour demander des écoles professionnelles et des orphelinats laïques. [...]
L’Union des femmes rappelle très clairement et pour la première fois que « toute inégalité et tout antagonisme entre les sexes, constituent une des bases du pouvoir des classes gouvernantes. » .
Les femmes sont dans les Comités de quartiers. Elles pétitionnent pour faire remplacer les religieuses dans les hôpitaux et les prisons par des mères de familles « qui », disent-elles, « font mieux leur devoir. ». Elles obtiennent leur place aux ambulances, y compris aux postes avancés des combats. [...]
L'engagement militaire des femmes.
Plus de 1000, selon l’enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars - rapport présenté par le capitaine Briot- furent arrêtées et comparurent devant le 4e conseil de guerre. Elles furent humiliées, souvent traitées de prostituées. Celles que Versailles affuble du nom de « pétroleuses » font preuve d’un grand courage. Lors de leur procès, à l’instar de Louise Michel, elles revendiquent tous leurs actes.