L'effondrement de l'Empire romain d'Occident.
Compétence : se repérer dans le temps.
Consigne : Lire les documents. Répondre aux questions ci-dessous par mots clefs.
1. (Doc. 1) Pourquoi Constantinople est-elle appelée la "nouvelle Rome"?
2. (Docs 2-3) Lister les différentes difficultés que traverse l'Empire romain à partir du IIIes.?
3. (Doc. 3) Qu'arrive-t-il à l'Empire en 395? D'après vous pourquoi?
4. (Docs 3-4) Comparer les deux cartes. Quelle est la différence principale? Quel est le point commun principal?
Consigne : Lire les documents. Répondre aux questions ci-dessous par mots clefs.
1. (Doc. 1) Pourquoi Constantinople est-elle appelée la "nouvelle Rome"?
2. (Docs 2-3) Lister les différentes difficultés que traverse l'Empire romain à partir du IIIes.?
3. (Doc. 3) Qu'arrive-t-il à l'Empire en 395? D'après vous pourquoi?
4. (Docs 3-4) Comparer les deux cartes. Quelle est la différence principale? Quel est le point commun principal?
Document 1 : Constantin fonde une nouvelle capitale en 330 pour mieux diriger l'Empire (Hachette, 6e, 2009, p.117 et Nathan, 5e, 2016, p.17).
L'empereur, après avoir bâti une ville très vaste, magnifique, opulente et dotée d'un Sénat, la nomma Constantinople. Or cette ville s' appelait auparavant Byzance. L'empereur proclama que, désormais, elle prendrait le titre de « nouvelle Rome ».
D'après la Chronique Pascale, 330.
L'empereur, après avoir bâti une ville très vaste, magnifique, opulente et dotée d'un Sénat, la nomma Constantinople. Or cette ville s' appelait auparavant Byzance. L'empereur proclama que, désormais, elle prendrait le titre de « nouvelle Rome ».
D'après la Chronique Pascale, 330.
Document 2 : Rome en eaux troubles à partir du IIIes. (Le Glay, Le Bohec, Voisin, Histoire romaine, puf, 2007, p.433-438).
"A partir de 235, l'Empire s'est enfoncé dans une crise que les auteurs du temps ont décrite avec des accents tragiques. [...] La chute fut progressive, lente et longue. [...] Il s'agit en grande partie d’une crise militaire. Pour la première fois, l'ennemi attaqua simultanément ou presque sur deux fronts et de manière durable [ce vaste empire]. [...] A la guerre étrangère, contre les barbares, s'ajouta la guerre civile, entre Romain. Rendant leur chef suprême responsable de leurs malheurs, les soldats intervenaient souvent; ils éliminaient le souverain en titre et lui désignaient un successeur. [...] Les défaites entraînèrent aussi une crise économique. Par tradition, dans l'Antiquité, les envahisseurs pillaient : le butin constituait leur objectif avoué, et ils détruisaient ce qu'ils ne pouvaient pas emporter. [...] Le manque de sécurité coupait les routes commerciales. Les désordres faisaient renaître le brigandage et la piraterie."
"A partir de 235, l'Empire s'est enfoncé dans une crise que les auteurs du temps ont décrite avec des accents tragiques. [...] La chute fut progressive, lente et longue. [...] Il s'agit en grande partie d’une crise militaire. Pour la première fois, l'ennemi attaqua simultanément ou presque sur deux fronts et de manière durable [ce vaste empire]. [...] A la guerre étrangère, contre les barbares, s'ajouta la guerre civile, entre Romain. Rendant leur chef suprême responsable de leurs malheurs, les soldats intervenaient souvent; ils éliminaient le souverain en titre et lui désignaient un successeur. [...] Les défaites entraînèrent aussi une crise économique. Par tradition, dans l'Antiquité, les envahisseurs pillaient : le butin constituait leur objectif avoué, et ils détruisaient ce qu'ils ne pouvaient pas emporter. [...] Le manque de sécurité coupait les routes commerciales. Les désordres faisaient renaître le brigandage et la piraterie."